Maelo Romani est actif sur les réseaux sociaux depuis 2012 déjà. Ce qui a commencé comme un loisir est devenu depuis longtemps le métier de ce Fribourgeois de 28 ans. Avec ses vidéos, Maelo s’est fait un nom en Suisse et en Allemagne: il totalise aujourd’hui 159 000 followers sur Instagram et plus de 1,3 million sur TikTok!
Maelo, que réponds-tu quand on te demande ce que tu fais dans la vie? Es-tu un influenceur «classique»?
Je me décrirais plutôt comme créateur de contenu, parce que je réalise mes vidéos de A à Z de manière totalement autonome, de la planification au tournage, jusqu’à la publication et à la promotion sur les réseaux sociaux. Le terme «influenceur» a souvent une connotation négative. Mais comme une grande partie de mon travail consiste à me montrer devant la caméra, je n’ai aucun problème si l’on m’appelle influenceur.
Quand as-tu remarqué pour la première fois que tu étais à l’aise devant la caméra?
Au début, je n’étais pas du tout à l’aise devant la caméra. J’ai commencé avec des vidéos de gaming, où l’on entendait ma voix mais où l’on ne voyait pas mon visage. Je suis plutôt introverti de nature et j’ai dû apprendre à gérer ce paramètre au fil des années. Encore aujourd’hui, ça me fait parfois bizarre de me voir dans mes vidéos, même si je prends désormais aussi beaucoup de plaisir dans cette partie du travail.
À ton avis, qu’est-ce qui est le plus important pour réussir dans ton métier?
Je crois que le plus important est toujours de réfléchir à ce que ton public veut voir. Si tu perds ça de vue et que tu crois que les gens vont regarder tes vidéos juste parce que c’est toi, alors tu ne pourras pas avoir du succès à long terme. Ça implique parfois de mettre ses préférences personnelles de côté. Par exemple, si je réussis un super coup gagnant pendant le tournage d’une vidéo de tennis mais qu’il ne correspond pas à ce que je raconte dans la story, je ne l’inclus pas – même si ça m’aurait mis en valeur. Il ne faut pas donner trop de place à son ego.
Qu’as-tu pensé quand Swiss Tennis t’a contacté?
J’ai trouvé ça trop cool! J’avais déjà produit de nombreuses vidéos de tennis et quand la fédération nationale a voulu collaborer avec moi, j’y ai aussi vu une forme de reconnaissance pour mon travail. La coopération avec Swiss Tennis m’a beaucoup plu, surtout qu’elle a été très flexible et simple du début à la fin.
Quelle place occupe le tennis dans ta vie?
Une place énorme! Le tennis est pour moi le meilleur moyen de compenser le temps que je passe devant l’ordinateur pour mon travail. C’est mon sport n°1 et j’essaie de me rendre sur le court trois à quatre fois par semaine.
Quel est ton plus beau souvenir lié au tennis?
Probablement la Laver Cup 2019 à Genève. J’ai pu voir Federer, Nadal et Djokovic s’entraîner ensemble, c’était un moment unique! Et cette année, j’ai eu la chance de me créer un autre souvenir inoubliable lors d’un tournoi du Grand Chelem en allant à Wimbledon.
Dans tes vidéos pour Swiss Tennis, tu as testé Match Up. Quelles ont été tes impressions sur ce nouveau format de compétition?
J’aime sa simplicité: grâce à Match Up, on peut facilement jouer un match comptant pour le classement. Honnêtement, j’attendais une telle possibilité depuis longtemps. J’aime bien sûr jouer les Interclubs et disputer des tournois, mais cela demande toujours beaucoup plus de temps. Tout le monde ne peut pas se permettre de consacrer une ou plusieurs journées entières à son loisir. Match Up offre une flexibilité maximale, ce qui a aussi très bien convenu à mes partenaires de jeu pour les vidéos. Même si j’ai perdu deux de mes trois Match Ups, l’expérience a été très positive.
As-tu déjà prévu ton prochain Match Up?
Pas encore. Mais je veux clairement profiter de cette nouvelle offre pendant la saison en salle aussi. Et qui sait, peut-être que je gagnerai davantage qu’un seul Match Up.
Match Up offre de toutes nouvelles possibilités aux joueurs.euses de tennis suisses licencié.e.s. Chacun.e peut disputer jusqu’à trois matchs organisés de manière autonome par semestre. Ces rencontres sont prises en compte dans leur classement. Il suffit de chercher un.e adversaire (ce qui est désormais encore plus facile grâce à la «bourse aux joueurs.ses»), de s’accorder sur une date et un lieu et c’est parti. Les matchs doivent ensuite être saisis sur la plateforme mytennis.ch.